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DE RIVIÈRES


la peuplade | 2019

Elle baigne aux lits des rivières. Le coeur musclé, sans jamais renoncer à rien, elle se construit une maison en dehors de sa bouche, elle devient ruisseau, lac, pluie, fleuve. Vanessa Bell, par cette proposition poétique vive et opulente, rassemble féminité, maternité, sororité et nature sous le signe de l'eau, unies en une même résistance, une même célébration. Nés de cette rage sublime qui agite nos corps, ses mots transportent un puissant vent de courage. De rivières porte ses filles à bout de bras, léguant un chant radieux et son élan décisif. De rivières allume des feux sur l'horizon.

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Vanessa Bell signe ici un premier recueil qui nous happe de plein fouet. Sur un ton incendiaire, elle nous livre une poésie des noyades et des accidents, des batailles et des rassemblements, une poésie profondément fauve, profondément personnelle. Car il faut foncer, avancer, tenir bon, satisfaire l’instinct de chasse, survivre. Mais ça fera mal. Il y aura au passage des élans de colère et des cris de détresse, il y aura une intimité violente, une âme à vif et un amour immense comme autant d’exutoires. Avec une adroite opposition douceur-douleur et un verbe-fleuve, De rivières porte les rugissements d’une multitude de voix.

François-Alexandre Bourbeau pour la revue Les libraires

Alors parler du recueil de Vanessa Bell c’est exiger la reconnaissance du corps féminin comme celle d’une rivière puissante. Avec sa profondeur, sa vie intense et exigeante, sa force, ses courants. Les poèmes brefs de la poétesse débordent comme une rivière jaillit de son lit. Ils bouillonnent. Et nous traversons la surface des eaux avec eux. C’est beau, sobre, vivant et éloquent. Bref, c’est à lire en prenant tout son temps comme on s’abandonne aux murmures des eaux. 

Josianne Létourneau, La Librairie Francophone,  France Inter

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DE RIVIÈRES laisse entendre une parole sensible, définie par une posture à la fois de vulnérabilité et de résistance.

 

Camille Toffoli, Lettres québécoises, no176

C’est vraiment une invitation à éprouver la puissance de la sororité.


Marie Noëlle Blais, ICI Première, Région zéro 8, Radio-Canada

Ce premier recueil frappe par la retenue de son souffle, la justesse de ses vers. La parole poétique y apparaît comme une puissance cathartique, capable d’insuffler à cette déclaration d’amour et de guerre la portée cosmique d’une prière chamanique. 


Guillaume Richez, Les Imposteurs (eu)

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